Jeudi 15 septembre, 20h

ÉGLISE SAINT-MARTIN
TOURINNES-LA-GROSSE

La plénitude

Concert musique de chambre

Le célèbre Trio No.7 à l’Archiduc de Ludwig van Beethoven et le Trio Elégiaque de Sergei Rachmaninov par trois solistes internationaux :

Alina Pogostkina – violon
Bruno Philippe – violoncelle
Irina Lankova – piano

 

PROGRAMME:

Ludwig van Beethoven  (1770-1827), Piano trio No.7 à l’Archiduc Op.97
Sergei Rachmaninov (1873-1943), Trio Elégiaque No.1 en sol mineur

Dédié à l’archiduc Rodolphe, l’ultime trio de Beethoven, No.7 l’opus 97 en si bémol majeur, fut écrit d’un seul jet en mars 1811. « Tout ici respire la grandeur, aboutit à la plus impérieuse plénitude. Oratoire et sincère, lyrique au suprême degré, Beethoven édifie dans ce trio le couronnement du genre, dont les amples dimensions exigent un auditeur complice. Cette œuvre phare, sereinement triomphale, a soulevé dès sa création publique en mai 1814 — ce fut la dernière apparition en public du compositeur comme pianiste — l’enthousiasme des contemporains comme plus tard celui des grands romantiques, et tout au long du XIXe siècle, des compositeurs aussi différents que Saint-Saëns, Lalo, Brahms, Smetana ou Dvořák, fascinés par l’œuvre, ne pourront jamais l’occulter en écrivant leurs propres trios. »*
Le Trio élégiaque No.1 en sol mineur fut composé par Rachmaninov en janvier 1892 à Moscou, alors que le compositeur n’a que 19 ans. Malgré sa jeunesse, Rachmaninoff montre dans la partie de piano virtuose qu’il peut exprimer un large spectre de couleurs sonores, mais surtout d’émotions. Ce trio a une parenté perceptible avec le trio de Tchaïkovsky en la mineur, qui comporte un premier mouvement développé de façon inhabituelle se terminant également par une marche funèbre.

* Szersnovicz Patrick, dans « Le Monde de la musique »

Ce concert est déjà complet, vous pouvez vous inscrire sur la liste d’attente au cas d’un désistement de dernière minute : info@maxfestival.be ou réserver pour d’autres concerts du festival : https://www.maxfestival.be/programme/

© Nicolai Lund

Alina Pogostkina, violon

Acclamée pour ses performances « profondément émouvantes » (Hamburger Abendblatt), Alina Pogostkina, lauréate du Concours Sibelius 2005 à Helsinki, se produit dans de nombreux festivals et salles de concert parmi les plus renommés au monde et collabore avec des chefs d’orchestre tels que Sakari Oramo, Gustavo Dudamel, David Zinman, Jonathan Nott, Paavo Järvi, Michael Sanderling, David Afkham, Robin Ticciati, Thomas Hengelbrock et John Storgårds.

Née à Saint-Pétersbourg, elle a grandi en Allemagne et a reçu des cours de violon de son père Alexander Pogostkin. Elle a ensuite étudié avec Antje Weithaas à la Hochschule für Musik Hanns Eisler à Berlin et le violon baroque avec Reinhard Goebel.

Alina Pogostkina fait preuve d’une polyvalence impressionnante dans un répertoire varié et étendu allant du baroque et du classique – souvent joué sur des cordes en boyau – aux chefs-d’œuvre modernes. En 2018, suite à son désir d’explorer davantage l’aspect spirituel de la musique, elle a créé « Mindful Music Making », un programme qui vise à apporter l’autonomisation, la pleine conscience et une exploration plus approfondie de la créativité individuelle pertinente pour le musicien classique du 21e siècle.

Site : http://www.alinapogostkina.de/ 

© Philippe Matsas

Bruno Philippe, violoncelle

En 2018, Bruno est nommé « Révélation Instrumentale » aux Victoires de la Musique Classique. Il reçoit également un Prix Spécial au Concours international Tchaïkovsky en juin 2015 ainsi qu’un Prix Spécial pour sa performance remarquable au Concours Feuermann à Berlin en novembre 2014. En 2017, il est lauréat du concours Reine Élisabeth de Bruxelles.

Né en 1993, Bruno Philippe étudie le violoncelle au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris avec Raphaël Pidoux et Jérôme Pernoo. De 2014 à 2018, il étudie en tant que jeune soliste à la Kronberg Academy avec Frans Helmerson.
Bruno Philippe se produit dans de prestigieuses salles et festivals avec les meilleurs orchestres européens tels que le Radio- Sinfonie-Orchester Frankfurt sous la direction de Christoph Eschenbach, avec l’Orchestre Dijon-Bourgogne sous la direction de Gabor Takacs-Nagy, avec le Bayerische Rundfunk, le Münchener Kammerorchestrer, l’Orchestre National de Bordeaux, l’Orchestre de Chambre de Paris, etc.

Son nouvel album consacré aux Suites de Bach est sorti en mai 2022 chez Harmonia Mundi.

Site : https://www.brunophilippe.com/ 

© Anoush Abrar

Irina Lankova, piano

« Irina Lankova va vous faire aimer le classique », affirme l’Écho. Dotée d’un charisme naturel et d’une grande sensibilité, Irina Lankova apporte un regard personnel et frais au répertoire classique du piano. Ses récitals sont acclamés dans le monde entier et se distinguent par ses interprétations expressives et poétiques, une riche palette de couleurs et la grande qualité du son.

Décrite par la presse internationale comme une pianiste au toucher « véritablement poétique » (The Independent) et au jeu de « couleurs infinies » (La Libre Belgique), Irina Lankova vit en Belgique depuis plus de deux décennies, tout en se produisant sur les scènes prestigieuses à travers le monde : Carnegie Hall à New York, Wigmore Hall à Londres, Salle Gaveau à Paris, Flagey à Bruxelles, Piano Folies, Sagra Musicale Umbra, Cidades das Artes à Rio, etc.

Irina Lankova est diplômée avec les plus hautes distinctions de l’École Gnessine à Moscou et du Conservatoire Royal de Bruxelles. Elle a reçu les enseignements des grands maîtres de l’école russe tels que Evgenij Mogilevsky, lui-même l’élève de Heinrich Neuhaus, et, plus tard, les conseils personnels de Vladimir Ashkenazy. Héritière de l’école russe, elle attache la plus grande importance à la qualité du son et du phrasé, et est reconnue pour la palette colorée et la nature lyrique de ses interprétations : « Elle travaille sur les canevas sonores très riches, invoquant les ambiances et les atmosphères avec une autorité incontestable » (The Independent)

Site : https://www.irinalankova.com/welcome